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 L’amour infini de Dieu, véritable défi spirituel de la créature

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MessageSujet: L’amour infini de Dieu, véritable défi spirituel de la créature   L’amour infini de Dieu, véritable défi spirituel de la créature EmptySam 23 Déc 2023 - 21:09

L’amour infini de Dieu, véritable défi spirituel de la créature Dalle_31

L’amour infini de Dieu, véritable défi spirituel de la créature

«Notre vie se joue autour d’un pressentiment, celui de l’amour infini». Cette phrase résume à elle seule le cœur du problème spirituel tel que le pose le texte analysé. Derrière la question de la souffrance se cache un défi encore plus radical pour l’homme : celui de l’infini divin qui nous attire et nous effraie tout à la fois dans son immensité.

Introduction

La tradition chrétienne ne cesse de célébrer « l’amour infini » de Dieu pour ses créatures, son inépuisable désir de se communiquer à elles. Pourtant, confrontées à la réalité de cet abîme d’amour qui s’ouvre à leurs pieds, beaucoup demeurent saisies de peur et n’osent s’y abandonner.

C’est que la perspective de cet océan sans fondements ni rives, où elles sont appelées à se dissoudre tout entières, heurte leur nature finie. Tel est le vertige de l’infini qui saisit l’homme comme l’ange au seuil de leur choix éternel. Cet effroi face à l’« excès » divin constitue le nœud du problème spirituel selon le texte. En regard, la souffrance ne représente qu’un défi secondaire.

I. Le pressentiment de l’infini qui hante l’homme

L’amour infini de Dieu n’est pas pour l’homme une idée abstraite, mais une réalité pressentie obsédante, qui innerve toute son existence terrestre.

1. Une soif inscrite au cœur de tout être
Chaque homme porte au fond de lui-même « un pressentiment » de cet amour sans mesure auquel il est appelé. Qu’il en ait conscience ou non, ce désir brûle en lui, inscrit dans les tréfonds de son être comme la marque indélébile de son Créateur.

C’est pourquoi nulle créature ne saurait trouver le repos avant d’avoir étanché cette soif constitutive de son être. Elle se sent promise à une plénitude d’amour qu’elle pressent infinie, sans pouvoir encore en discerner les contours.

2. Une attirance mêlée de crainte
Pourtant, cet avant-goût de l’infini divin s’accompagne d’une sourde appréhension. L’homme se sent tiraillé entre le désir et la peur que lui inspire la perspective de cet océan d’amour où il est appelé à se jeter.

S’il en pressent confusément toute la désirabilité, il redoute dans le même temps d’être submergé par ce flot qui doit l’engloutir tout entier. Car l’infini échappe à ses catégories habituelles, transcende tous ses repères familiers.

II. La révolte devant l’intolérable excès de l’amour divin

C’est au moment de la rencontre face à face avec l’infini divin que surgit alors la tentation de refuser cet insupportable « excès d’amour ».

1. Le refus de la « dissolution » en Dieu
Attiré malgré lui vers ce foyer ardent qu’est l’essence divine, un moment vient où l’homme s’affole et fait machine arrière. Il lui apparaît soudain que cet amour risque de le consumer entièrement, de provoquer la « dissolution » de son être dans l’Autre.

Or cette extinction de soi où il doit se perdre corps et âme effraie sa nature attachée à son intégrité et à son autonomie. Il craint que cette ivresse de l’amour ne le dépossède irrémédiablement de lui-même. Dès lors, « trop » devient le mot fatidique qui le fait reculer au seuil de l’abîme.

2. Le choix éternel de la créature
C’est dans cet instant critique, face au brasier de l’infini, que se joue le choix éternel de la créature, ange ou homme. Consentira-t-elle à brûler d’amour en renonçant à elle-même? Ou cédera-t-elle à la tentation de préserver sa sécurité ontologique en disant « non » à l’appel de Dieu?

Tel est le vertige spirituel auquel elle se trouve confrontée. Et de sa réponse dépendent son salut ou sa perdition éternelle. Car là est le vrai péril : dans ce refus de l’amour divin sous prétexte qu’il nous dépasse infiniment.

III. La souffrance métamorphosée par le « oui » à l’Amour

Une fois ce péril fondamental identifié, la souffrance change alors de nature pour qui a su dire « oui » jusqu’au bout.

1. Accepter de devenir « fou d’amour »
Tout se joue dans l’attitude intérieure face à l’appel à aimer « excessivement ». Celui qui, comme le Christ, choisit malgré tout de s’abandonner avec une absolue confiance au Père, opère un profond basculement.

Il accepte de devenir « fou » en renonçant à toute prudence, consent à brûler d’un amour plus grand que ses forces. Dès lors, les notions habituelles de plaisir et de douleur perdent leur sens premier. L’être se trouve immergé dans une nouvelle logique, celle de l’Esprit, où la souffrance n’est plus qu’un mode parmi d’autres de communion à l’infini.

2. Le désir mystérieux de la souffrance chez les saints
Ainsi s’éclaire le désir déconcertant de souffrance manifesté par nombre de mystiques, telles Thérèse d’Avila ou Gemma Galgani. Ayant dit « oui » à l’excès d’amour et goûté les prémices de l’infini, elles éprouvent à leur tour une soif que seules les eaux vives de la Passion peuvent désaltérer.

Certes, l’amour demeure pour elles infiniment plus désirable encore que la souffrance. Mais celle-ci les attire désormais comme la dimension manquante à leur union, où elles pressentent que réside encore une intensité inconnue de l’amour divin, laquelle se dévoilera dans la douleur même.

Conclusion

En définitive, ce n’est pas la souffrance qui constitue l’épreuve spirituelle décisive de la créature, mais bien la rencontre effrayante avec un amour infini devant lequel elle doit choisir de s’abandonner ou de refuser la « divine folie ». Le vrai courage ne consiste pas à endurer la douleur, mais à consentir à brûler sans réserve au brasier de l’absolu d’amour auquel elle est appelée de toute éternité.
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